Clic & Fourchette, l'histoire de mon arnaque via SuperDeal.ma !

Aujourd’hui, je ne suis pas là pour recommander un produit ou pour dénoncer une ironie sociale. Aujourd’hui, je remplace mes coups de cœur avec un coup de gueule. J’ai la rage et je tiens à le faire savoir.

Le 4 septembre 2013, je décide de me faire plaisir. Je me rends sur Superdeal.ma (comme d'habitude) avec la ferme intention d’essayer quelque chose de nouveau. Oh, que vois-je ? Un deal pour des mini-vacherins chez Clic & Fourchette. Ca a l’air sympa, ces p’tits délices glacés. Hop, je me lance, je les achète et décide de profiter de mon bon une fois le moment venu.

Sur mon bon, c’est clair. Je dois réserver 24 heures à l’avance et le dernier délai pour profiter de mon deal est le 7 octobre. C’est noté !

Le 5 octobre, j’appelle le numéro (0637-387-888) mentionné sur le bon, une fois, deux fois, trois fois. Le téléphone est éteint.

Le 6 octobre, je refais la même chose, personne ne répond.

Le 7 octobre, je décide de me rendre sur place. Qui sait, peut-être que leur numéro ne marche pas ? Je sais que je me cherche des excuses mais pour l’instant, je n’ai qu’une seule idée en tête : me goinfrer de mini-vacherins.

Je me rends Rue de Liban et fais 4 allers-retours parce que oui, sur le bon, le nom de la résidence est mentionné mais pas son numéro. Je passe 35 minutes à chercher dans cette rue le nom de « Bourg Assalama ». Les gens commencent à se demander que fait cette pauvre fille, est-elle dingue ?

Déçue mais ne baissant pas les bras, je décide de demander à certains marchands du coin si la résidence « Bourg Essalama » leur dit quelque chose. Le menuisier ne sait pas, le serveur ne sait pas, le concierge ne sait pas.

Je suis fatiguée, il fait chaud, je suis toute trempée, j’ai raté un rendez-vous important en perdant mon temps à chercher ici mais non, je ne baisse toujours pas les bras. Je demande à une quatrième personne, « Moul l’picerie ». Ah, il connait ! « Ah, li kaddir lhelwa yak ? houwa l’immeuble en face, rah mazal jdid madayrinch lblaka d’smitou », affirme-t-il.

Oui, on précise le nom de la résidence sur le deal sans pour autant que ce soit affiché sur place !

J’essaie de me calmer, je respire et je me dis que je râlerai une fois sur place, pas devant ce pauvre garçon qui a eu l’amabilité de me guider. Je monte, deuxième étage, appartement 7. La porte est fermée. Je refuse de penser qu’il n’y a personne alors je sonne, et je sonne et je sonne. Personne.

Je rentre chez moi les mains vides, le dos courbé, trempée de sueur et déçue à mort. J’ai payé pour un deal dont je n’ai pas profité car le prestataire est probablement en vacances.

Je rappelle le 8 octobre, le 9 octobre et aujourd’hui même. Walou. Le téléphone est éteint. J’ai la rage car ce qui était supposé être une belle expérience s’est transformée en un cauchemar. Et apparemment, je ne suis pas la seule.

J'imagine que cet honorable prestataire ne répond qu'au numéro de Superdeal. Bravo, Clic & Fourchette !

Bref, j’ai été arnaquée et malmenée. Merci Superdeal d'avoir choisi un prestataire de merde. 

Merci Clic & Fourchette de m'avoir privé de mon deal.